Séverine Vermorel
Pierre Corneille disait « Je suis jeune, il est vrai, mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ».
Trois siècles plus tard, le parcours de Séverine Vermorel en si peu de temps donne encore raison à cette citation.
Née en 1976 dans le centre de la France, Séverine grandit entre un père policier et une mère styliste. Mais la petite fille va surtout grandir dans l’ombre de son grand-père, un homme de caractère et atypique (résistant de la première heure), industriel, homme d’affaires, musiciens, designer en chaussure.
Le vieil homme a-t-il remarqué le caractère posé de cette petite tête blonde ?
Celui-ci emmène sa petite fille avec lui de partout dès qu’il le peut.
Partie de pêche, jardinage, repas d’affaires parfois, Séverine enfant, écoute, interroge, regarde et apprend.
L’homme est drôle et attentif avec sa petite fille. Celle-ci est fascinée par son héros.
Après sa scolarité, Séverine Vermorel s’oriente vers une école de styliste dans la Capitale des Gaule.
A l’âge de seize, le vieil homme s’éteint, attristée par la perte de son grand-père l’adolescente redouble de travail.
A 17 ans, BTS en poche, elle quitte sa famille et s’installe en colocation avec une amie à Paris. Elle démarche les ateliers de haute couture avec son diplôme…
Sa démarche, son parcours inhabituel intrigue et interpelle…
Elle obtient un poste de stagiaire chez Michel Klein.
Très rapidement, celui-ci lui confie des tâches bien supérieures demandées à une simple stagiaire.
La jeune femme accepte et travaille 7 j 7 sans relâche, très vite, elle se retrouve dans la tourmente de la mode au service de : Yves Saint Laurent, Pierre Berger , Versace, Guy Laroche… Disney.
Le monde de la haute couture est un village et tous les couturiers se connaissent.
La jeune styliste gravite, à longueur de journée, dans les ateliers des uns et des autres, selon leurs demandes ou selon les exigences des stars de la mode. Madonna, Mickaël Jackson, Caroline de Monaco, Jean Paul Gauthier, Paco Rabanne et bien d’autres stars croiseront son regard amusé.
La jeune femme au caractère trempé est vite reconnue pour son travail, son enthousiasme et sa joie de vivre.
Sa vie se déroule dans un cyclone, comme un tourbillon, le jour elle habille les mannequins et les nuits deviennent blanches. Elle se retrouve confidente, en grande ou petite soeur des égéries de Chanel, Dior et Yves Saint Laurent dans des soirées qui n’en finissent pas.
Plusieurs années plus tard, la jeune femme décide de revenir sur les terres de son enfance. Loin des strass et des paillettes.
Ironie du destin, elle ouvre sa propre boutique de prêt-à-porter à Vichy à quelques mètres de l’appartement où vivait jadis son grand-père.
Entourée de deux vendeuses, la boutique devient vite le lieu de fréquentation de la bourgeoisie locale et des familles parisiennes de passage en cure thermale.
Mais les quatre murs deviennent vite étroits pour la jeune femme boulimique de travail. Elle accepte un poste de responsable dans une grande maison de confection de robe de mariée dans le nord de la France.
Trois années plus tard, le destin en a décidé autrement, la jeune femme alors âgée de 30 ans démissionne de tous ses mandats de coeur et de travail.
Elle retourne s’installer à Lyon. La jeune femme qui auparavant s’était éloignée du monde des « people », rencontre lors d’une dédicace, dans une librairie l’écrivain français Didier Poudière, auteur contemporain et entrepreneur.
C’est la rencontre avec l’amour de sa vie et le père de son enfant.
Séverine Vermorel décide alors de faire une courte pause pour se consacrer à sa famille et ouvre ses cartons et valises pour se poser…
Elle reprend alors ses dessins, ses crayons, ses acryliques et elle peint en 2011 une série de tableaux de grand format qu’elle exposera dans les salons lyonnais pour la première fois.
Son style inhabituel interpelle les critiques d’art et très vite elle expose à Rome où le destin va rattraper la jeune peintre par une demande très particulière
Aujourd’hui au milieu de sa vie, entre les cours de dessins et de peintures qu’elle donne pour son association à Antibes, entre deux expositions en Europe, en mère accomplie elle regarde grandir son fils Pierre, du même prénom que son grand-père, comme un hommage, dans la continuité d’une ligne de vie tracée de rencontres et de destinées.
Apprendre à peindre, à dessiner, le stylisme, le modélisme et le design avec l’artiste Séverine Vermorel : il faut la voir accueillir ses élèves pour comprendre que c’est un don de soi qui habite la jeune femme au sourire constant.
En effet, la jeune peintre reçoit toujours ses protégés avec une bonne humeur communicative.
D’une simplicité et d’un naturel dominant, sans rien cacher d’un talent certain, Séverine Vermorel sait d’entrée de jeu vous mettre à l’aise et vous encourager à découvrir toutes les possibilités qu’ils s’offrent à vous afin de développer vos talents d’artistes.
Petits ou grands, ceux-ci sont tout de suite séduits par la gentillesse et la bienveillance de l’artiste.
Calme, à l’écoute permanente, son perpétuel sourire s’éprend uniquement pour laisser place à sa voix douce qui par sa féminité chantante vous guidera vers la réussite de votre apprentissage.
Le Vatican ne s’est pas trompé en lui demandant de participer au jubilé du Pape François par la conception d’une peinture représentant les enfants du monde entier :
Séverine Vermorel ne fait pas que les peindre, elle les rend heureux, elle les guide dans le monde merveilleux de l’imaginaire.
Enfants petits ou devenus grands, en sa présence, le monde prend des couleurs, les étoiles scintillent, la vie devient plus facile. Son regard vif, son sourire enjoué seront vous conquérir. Malgré le succès, malgré les honneurs pontificaux la jeune artiste a su rester simple et naturelle.
Doté d’un charme et d’une beauté certaine, vous ne resterez pas insensible à cette belle personne.
Peut-être qu’au détour d’un songe, Confucius lui aurait soufflé ses mots : « Partout où tu iras, vas-y avec tout ton cœur »
Il semblerait que la jeune peintre, sans effort, vous fasse découvrir à son tour cette très belle façon de vivre…
La presse en parle :
Article Nice Matin du 18 décembre 2015
Article Nice Matin du 18 novembre 2017